lundi 26 janvier 2009

Se préparer à partir...

et oui le départ pour San Francisco approche et les échanges de mails avec ma grand-mère américaine (marraine adoptive de mon ex marraine ... ou la la que ça fait des généalogies compliquées!) s'intensifient! effectivement dans moins d'un mois je serais en terres américaines pour trois mois de découvertes, de travail, d'ailleurs!
En plein milieu de tout ça, je verrais débarquer quelques-unes de mes folles dingues préférées pour les 30 ans des Soeurs le WE de Pâques. Cette année l'Ordre Français sera présent en nombre ! lol
Je ne sais pas trop encore si je continuerais ce blog là bas ou si je le mettrais en attente de mon retour.... après tout c le garçon avant tout qui part pour SFO, mais la soeur y trouvera certainement bien des aventures à vivre et à partager...
Nous verrons bien!
Pour l'instant il faut boucler le chapitre Général et le chapitre du mois de février. Pas le temps de bailler aux corneilles !

vendredi 16 janvier 2009

2009 encore et encore

Bonne année 2009 à tous (comme ça c fait!)
et oui janvier est le mois choisi par nous toutes pour une retraite annuelle du couvent. Un mois off pour prendre soin de soi, faire ses p'tites affaires et s'occuper de la vie administrative du couvent (qui, et oui, est aussi une asso loi 1901 avec tout ce que ça implique!)...
Notre chapitre général (on dit assemblée générale ordinaire chez les "normaux"! lol) se tiendra début février et me voici donc plongée en mode archéologue/copiste/archiviste/secrétaire dans l'année 2008 afin de faire un bilan d'activité le plus complet possible.
Et elle n'a pas été de tout repos cette année 2008; un énorme clash, des kilomètres de trottoirs en France et à l'étranger, des textes, des discours, des élévations, des mails, des lettres (parfois même recommandées!) bref une année forte, intense, dure, parfois compliquée voir épuisante ou triste, souvent émouvante voir bouleversante.
C'est étonnant ce travail de compilation d'une année écoulée, ça vous renvoie dans la figure tant et tant. Il faut prendre du recul et trier ce qui sera important pour les suivantes (les soeurs suivantes lol), ce qu'il faut garder pour qu'elles comprennent ou du moins qu'elles aient le maximum d'éléments pour entrevoir.
Contrairement à d'autres, je suis sûr que ma mémoire n'est pas LA mémoire. D'ailleurs j'y crois pas trop à cette fameuse Mémoire unique, intemporelle, monolithique. Elle me rappelle vilainement la mémoire des totalitarismes, les leçons d'histoire dans les classes où trône le portrait du Père de la Nation, du Guide Universel du Peuple bref du fantoche égomaniaque autoproclamé qui les années aidant deviendra un automate pathétique et hystérique, éructant à la tribune, conspuant des ennemis imaginaires et ressassant les même histoires devant une foule blasée espérant que la vie l'achève puisque personne n'aura réussi à le faire.
Alors je me vois sourire en relisant les CR d'actions (plus d'une cinquantaine cette année!), faire la grimace en retrouvant des mails odieux qu'il faudra bien mettre aux archives, avoir un pincement au coeur en lisant des lettres, en regardant des photos.
C'est pour cela que nous travaillons en binôme avec ma filleule, pour avoir un double regard, parceque ça ne peut et ne doit pas être un travail solitaire, un bien personnel.
On en aura appris des choses en 2008 lol! parfois à nos dépends mais toujours ensemble, avec nos différences, nos doutes et nos qualités individuelles.
C ensemble que nous attaquons 2009 pour que vive l'esprit de ces voeux qui nous lient, qui nous relient à vous et au meilleur de nous même.
God Save l'Humour et l'Amour
Mys

vendredi 28 novembre 2008

reprise

un long moment de silence veut toujours dire quelque chose!
Pas de grandes bourrasques, pas même un petite intempérie, juste le temps qui file et des priorités qui changent, évoluent, se déplacent pendant quelques temps.
Le p'tit couvent avance et ses soeurs y sont pour beaucoup. On cogite, on discute, on se passionne et on rêve ensemble pour répondre à tout ce qui nous touche, à tant et tant de trottoirs qui appellent nos talons. On apprend à respecter les indépendances pour être mieux ensemble. On prend le temps de réfléchir pour lancer des projets à long terme.
Un exemple...
Nous avons longuement discuté avec Apostasia du fameux livre de Tristant Garcia, La meilleur part des Hommes. Elle en a livré une critique magnifique et enflammée dans son article Triste Garçon dont j'essaierais de vous donner le lien dans un prochain post (faut que je me renseigne pour savoir comment on fait ça ! lol).
Nous n'étions pas d'accord et ne le sommes toujours pas. Ce qu'elle considère comme une forme de révisionisme des années 90 et de la grande guerre du Sida, je le vois comme une réapropriation par la fiction des enjeux humains d'une période pas si lointaine. Oui, la mise en abyme des personnage à travers leurs "alter égo" ( Didier Lestrade, Guillaume Dustan...) dans la réalité est culotée mais après tout, elle ne peut faire grincer des dents que dans le landerno transpédéguouine intello militant. Pour ces dents là, je ne m'inquiéte que fort peu car ils ont la canine solide.
Dans ce débat, je retrouvais d'autres débats, des ondes de chocs et des lignes de fuite qui chez les soeurs aussi font écho.
Une sorte de querelle inutile et stérile des anciens contre les modernes, où tout ceux qui n'ont pas connu le Père Lachaise trois fois par semaine (merci pour la culpabilité facile et le diktat compasionnel) ou les grandes heures d'Act Up (voir juste le Palace et le piano Zinc, voyez où se loge parfois l'Histoire!) se trouve en permamence cité à comparaître au grand tribunal de l'histoire, sommé de se justifier, de faire valoir leur droit à en parler, à y faire référence ou juste à s'en inspirer pour faire oeuvre de fiction comme ce Tristant Garcia. Seulement voila, ce sont souvent les mêmes grands prêtres qui se sont acaparé la mémoire de toute une époque et toute une communauté et la fossilisent par stratte avec une ardeur méritante qui se transforment souvent, l'instant d'après, en prophètes maudits jetant anathèmes et imprécations sur une génération d'analphabètes grégaires et ingrats, consumuéristes et .... comble du comble... amnésiques!
La mémoire est une autre vie du passé, elle est mouvante. Qu'elle soit parcellaire, fragmentée, reformulée, détournée, revisitée, pour exister et se transmettre elle ne doit appartenir à personne et nous être commune à tous.
Voila, par exemple, les idées qui bouillonnent par chez nous et qui inspireront peut être une de nos prochaines actions....
Love, Peace and Freedom

mercredi 1 octobre 2008

Résistance

Une amie chez Aide me disait hier: "tout ça est épuisant, on a l'impression d'être entré dans la résistance". Des amis comédiens durant un apéro: "On résiste mais combien de temps avant de laisser tomber, trouver un CDI et prendre un appartement à crédit...". Ce WE, à Bruxelles, Fabrice, sculpteur et ami, parlait de résistance, Samuel et fanny, Nicolas et Hélène, universitaires, parlaient de résistance, François, gérant d'un grand restaurant, parlait lui aussi de résistance.
Mais à quoi avons nous l'impression plus ou moins de forte de résister ?
A la vie, à son cortèges d'ennuis, au temps qui passe, à la pression sociale, à des gouvernements pour qui la justice et le progrès social sont accessoires, aux inhumanités que nous portons en nous... est-ce à tout cela que nous résistons ?
Peut-être, certainement.
Mais nous résistons aussi à nos folies, à nos solutions modestes, éphémères, pour vivre autrement, pour nous ressembler un peu plus.
C'est ce tiraillement, plus que tout le reste, qui nous épuise.
Derrière le Sida je vois la honte, le rejet, la haine de soi, la misère affective, financière, intellectuelle. Je vois ces ombres derrière l'alcoolisme festif qui gangrène la communauté gay et de plus en plus de gamins, cet alcoolisme qui me donne parfois des envies de sobriété stricte et puritaine. Je les vois derrière le taux de suicide des moins de 25 ans, derrière l'isolement grandissant de ces vieilles folles qui firent flamboyer les années 60, 70, passèrent par le pire des cauchemars qu'ils ne pouvaient imaginer et s'éteignent à présent dans l'indifférence ou le mépris d'une génération qui veut se croire éternellement jeune et intégré.
A quoi dois-je résister, d'où me vient ce sentiment d'oppression ?
J'écoute Ferré:
"Ces yeux qui te regardent et la nuit et le jour
et que l'on dit braqués sur les chiffres et la haine
ces choses "défendues" vers lesquelles tu te traînes
et qui seront à toi
lorsque tu fermeras
les yeux de l'oppression."

Et je me dis que si jamais ne se ferment les "yeux de l'oppression" du moins nous n'aurons pas baisé le regard, nous aurons essayé de tenir tête comme ces gamins ivres d'orgueil, de morgue et de rêves dans les cours de récréation.
Nous n'aurons pas fermé les yeux sur et devant l'oppression.
Nous aurons résisté, nous résistons encore.
Nombreux sont les visages de l'oppression mais plus nombreux encore sont les visages de ceux qui lui ont tenu la dragée haute.
Peut-être que Léo parlait aussi des résistants du quotidien, de l'illusoire, du dérisoire, des petits pas, des jolis regards, des franches poignées de mains...
quand il chantait:
"Ils marchent dans l'azur la tête dans des villes
et savent s'arrêter pour bénir les chevaux.
Ils marchent dans l'horreur la tête dans des îles
où n'abordent jamais les âmes des bourreaux."

De mes îles aux vôtres je sais qu'il n'y a qu'un pas pour l'avoir souvent franchi avec mes talons. Nos résistances sont solidaires, je suis certain qu'elles savent se faire écho les unes aux autres.

mardi 16 septembre 2008

Ce Pape qui m'a foutu le bourdon!

Ben oui, ça arrive... le gros coup de blues de la rentrée fut pour cette action avortée à l'occasion de la venue de Sa Sainteté Benoit XVI.
J'suis pas du genre à me laisser aller mais là, un gros craquage.
Sûrement la fatigue puisqu'on avait bossé comme des dingues toute la semaine. Les tracts, la croix, la procession, les carnets de chant, les stations, tout aurait été réglé à l'heure de se mettre en marche.
Sûrement le manque de ma Twin, puisqu'il faut bien l'avouer, savoir qu'elle s'éclate avec nos frangines américaines quand je patauge dans les emmerdes de la rentrée; c'est pas la joie. Ne pas avoir la partie droite de mon cerveau et de mon coeur militant pour une telle action; c'est se sentir très seule!
Mais en fait c la rage et la déception qui l'ont emporté sur tout le reste. L'idée que Benoit XVI était à Paris, que la France parfumée à l'encens et à l'eau bénite, qui vomit les pédés, la liberté de conscience et d'expression, les modes de vie de tous ceux qui me sont chers, était en pleine démonstration de force et que les Soeurs de La Perpétuelle Indulgence se tairaient, n'iraient pas à la rencontre de tous ceux qui ont du bouffer du St Père et de la Catholicité à la télé, à la radio, dans la presse et sur les murs de Paris pendant trois jours; ça, ça m'a rendu malade!
Où était-il notre crédo de lutte contre la culpabilité alors que l'un des maîtres à penser de cette l'homophobie que tant et tant ont subie dans les cours de récréation, au cathéchisme, dans la culture consciente et inconsciente de la France, fille ainée de l'Eglise, que ce Vicaire du Christ était dans nos murs ?
On devait l'exercer ailleurs sûrement, on était occupé ou fatigué, je ne sais pas! 3 soeurs et une Novice disponibles la veille d'une telle action! j'en reviens toujours pas.
J'espère que mon couvent comptera un jour 30 ou 40 soeurs, qu'alors ce Pape ou un autre, aura la "bonne" (?) idée de revenir dans notre belle ville, symbole de liberté et de révolte.
J'espère que mes soeurs seront là, unies, pour aller à la rencontre de tous ceux pour qui, une visite du Pape réveille des souvenirs douloureux, des culpabilités enfouies. J'espère qu'elles seront là, cornettes au vent, la joie dans le coeur parceque nous avons fait voeux de servir notre communauté, de lutter pour elle et que notre fierté, nos forces, nos rêves se trouvent là.
Je suis en colère et je ne veux pas digérer cet échec. Je me souviens de cette phrase de Barbara: "Restons en Colère, soyons vigilant"
J'essaie d'apprendre à la maîtriser cette colère, à ce qu'elle ne m'anesthésie pas totalement au point de me pourir mon WE ou de me faire douter de mes soeurs.
Transformer la déception en carburant, la colère en moteur et savoir diriger sa p'tite auto vers du positif, du constructif, du collectif.
Pas évident mais je sais que je peux y arriver.
Au-delà de tout ça, tout ce WE, je crois que s'est aussi le croyant qui a souffert. Entendre une jeune chrétienne à la radio, croyant sûrement témoigner de sa foi, dire que le Pape est "le Christ sur terre", voir le sucesseur de Saint Pierre rivalisé de diplomatie avec un président de la république aussi stupide qu'inconséquent sur un sujet aussi grave que la place de la spiritualité dans la société, voir mes frères et mes soeurs chrétiens battrent des deux mains à des discours qui sont à des années lumières du message évangélique ou se murer dans un silence gêné, mêlé d'ambiguités et de paradoxes, sentir toute la culpabilité et la haine de soi que cela remue chez tellement de gay, de lesbiennes, de trans, de queers, d'enfants de la Lumière... ça me mine le coeur et l'âme.
Alors j'ai prié, depuis samedi je prie et je cherche à comprendre. Puisque je n'ai pas été là, sur le trottoir, pour les écouter, pour leur partager de la lumière et de la joie. Puisque je n'ai pas pu prier avec mes pieds, mes talons, mes paillettes, la main dans leurs mains, priez avec le coeur en leur disant; soyez heureux! soyez libre! Si dieu existe il ne vous a pas voulu autrement! je prie simplement pour qu'une petite voix en eux ait résisté, pour que l'Amour reste le plus fort.
"Tant qu'il nous faudra de la Joie pour effacer les larmes, tant que nos Amours ne seront pas reconnus, tant que le Sida ne sera pas vaincu; les Soeurs seront là..." disons nous.
Et bien samedi, alors que notre pays tout entier raisonnait des discours d'un apôtre qui nous condamne ; Les Soeurs de France n'y étaient pas.
"Doy gracias a Dios de ser gay", disait, il n'y a pas si longtemps, un prêtre espagnol faisant son comin out publiquement pour mettre fin à des années d'hypocrisie et de petits arrangements de conscience qui déshonnoraient sa Foi.
Moi aussi, je rends grâce au Christ, à Dieu, à la Lumière et à la Vie pour la liberté que j'apprends, pour les joies que je découvre, pour l'Amour qui ne s'éteint pas.
Sursum Corda, Deus est Caritas
ps: à tous les catholiques dont l'Eglise torture la foi, ne désespérez pas! Le pape n'est que l'évêque de Rome, la sucession apostolique instituée par le Christ n'est pas le Christ lui-même. Nous sommes nombreux à récuser bien des points du Magistère et nous n'aurons pas à en rougir devant le Père des Miséricordes.

mercredi 20 août 2008

Chamonix: La montagne ça vous gagne!

Gare de Lyon vendredi, trois soeurs, une novice, deux couvents en partance pour Chamonix !
Je ne voulais manquer ça sous aucun prétexte.
D'abord parce que l'invitation venait de Spartacus, le Capitaine des Gardes Cuisses du Couvent de Paris, un garçon drôle, gentil, profond, avec qui j'espérais depuis longtemps avoir l'occasion de travailler.
Ensuite, c'était à la fois l'occasion de voir Novice Kate (filleule de Soeur Rose) dans un contexte différent et l'occasion de rencontrer Lysistrata, une magnifique Soeur du couvent de Paris que je connaissais très peu.
Et puis j'adore bosser en province, les gens sont adorables et je suis sûr que notre travail hors périphérique est très important, peut être le véritable enjeux des années à venir pour l'Ordre en France et pour la communauté gay!
Évidemment, ce fut génial. Pourtant je ne suis pas fan de tenir le zinc en boite des nuits entières!
Mais le plaisir de découvrir des soeurs, mes soeurs, intelligentes dans leur sensibilité, délirantes dans le respect de nos voeux, fut au coeur de ce WE.
Quatre garçons, quatre histoires, des âges et des expériences différentes mais la même énergie, la même envie déployées dans des costumes, des personnages et des make up différents:
Magique!
Et puis il y avait nos ouailles!
C et D, le couple de garçons incroyables qui nous acceuillaient, attentifs, respectueux, militants du quotidien, eux les enfants du pays qui vivent ouvertement leur amour, font de leur maison le point de ralliement des p'tits jeunes qui se cherchent, essayent de les aider simplement, sans tambour ni trompettes: des mecs biens quoi!
Il y avait M., le fils de l'un d'eux, plein de malice et d'affection, avec sa(ses?) nana(s), sa bande de pôtes, son papa et le mec de son père. Un gamin qu'a le coeur au bout des lèvres dans un sourire qui se donne franchement: un beau gosse dans tous les sens du terme!
La liste serait trop longue si je devais vous faire le portrait des personnes qui ont marqué ce WE.
Deux d'entre eux restent dans un coin de mon coeur et de ma tête pour des raisons finalement assez différentes car j'avais rangé la soeur et que c'est le garçon qui les a tenus dans ses bras.
_ M. presque dix huit ans, dont les calins sur le canapé disaient tellement de ce que la vie ne lui a pas offert. J'avoue avoir douter. Aurais-je dû ? j'en sais rien, je suis juste heureux de ces instants partagés sans y réfléchir. Il en valait le coup, si seulement il pouvait l'apprendre dans des bras qui lui restent fidèles et puissent lui faire découvrir les trésors de tendresse qu'il porte en lui!
_ S. dix huit ans aussi, amant d'une nuit d'affection partagée qui ne trouvait pas ses mots. Autre regard, autre corps, autre histoire. J'ai aimé faire l'amour avec lui, bien sûr sans être amoureux mais avec toute l'affection et le respect qu'il a su m'inspirer.
Je ne supporte pas les plans Q, je crois aux désirs qui se rencontrent, éphémères ou non, peu importe pourvu qu'ils s'offrent un instant pour se partager librement, tendrement, affectueusement, simplement, respectueusement.
S m'a offert un tel instant et j'espère avoir su lui répondre à la mesure du désir qu'abritait chaque frémissement de son corps, chacune des lueurs de ses yeux.
Que lui souhaiter... de trouver tout ce que son coeur espère, sans rien perdre de ce qui fait la profondeur de son charme. Oui, c'est ce que je te souhaite Garçon.
C'était vraiment un beau WE pour la soeur et pour le garçon, ils eurent chacun leur temps, leurs joies...
Finalement, faut avouer que la Montagne, ils ont raison de le dire, ça vous gagne!

mercredi 13 août 2008

Un sacré vide!

Voila, Soeur Rose est dans l'avion pour les USA. Le Conclave puis la visite de différent couvents pour finir à San Francisco avec nos soeurs de la maison mère, elle va pas manquer d'occupation!
Mais bon, put...trois mois sans elle, ça va être long... ça me fout le blues.
Éclates toi ma Twin, et reviens nous avec plus d'étoiles dans les yeux que sur le drapeau ricain!
Allez ma fille, au boulot, moi j'ai trois mois de "calme" avant le retour de ma tornade préférée...
Demain en route pour un WE à Chamonix avec nos Soeurs du Couvent de Paris!